/!\ Sexe /!\ Le contrat d'un nouveau départ... [pv Kyll Nox]

Nous étions de retour dans la petite pièce où il m’avait enfermée. Instinctivement, je me crispai, craignant une trahison à cet instant.

Mais à la place, Kalderick ouvrit la porte, m’invitant à sortir. Il semblait très satisfait.

Qui ne le serait pas, dans sa situation ?

Toujours à l’affut du moindre piège sadique de sa part, je me dirigeai vers la sortie. Ses mains me firent frissonner lorsqu’elles se posèrent sur moi, mais il ne fit que me retirer son manteau en m’ordonnant :

-Suis moi.

Il passa devant, me guidant jusqu’à la surface, puis à travers les couloirs, s’arrêtant devant une salle.

-Cette pièce est remplie de vêtements et d'accessoires pour femmes, n'hésites pas et prend ce qui t'iras le mieux. On conviendra d'un uniforme plus tard si tu dois en avoir un. Tu me rejoindras dans le salon au bout du couloir.

Je me séparai de lui, quelque peu surprise d’avoir le choix.

Je pensais qu’un esclave ne pouvait absolument plus rien faire sans l’accord de son maitre.

...Voilà une chose qui était rassurante.

Et il avait dit « on », en parlant de choisir un uniforme. On. Pas « Je ». Encore un bon point.

Je fronçai les sourcils en face de la gigantesque buanderie remplie de superbes robes.

Tout cela commençait trop bien.

Où était le piège ?

Par automatisme, je cherchai les soutiens-gorge…

...Il faudrait que je lui montre ce que j’avais tendance à ramener de l’Envers… J’étais sûre qu’il serait du genre à apprécier la lingerie en dentelle… Nous avions visiblement beaucoup de gouts en commun et j’avais envie de continuer à porter ce type de vêtement.

…

Je capitulais bien vite dites donc…

...

Laissant échapper un soupir, j’enfilai sous-vêtements et robe, veillant à mettre mes atouts en valeur, presque par habitude. Un coup d’œil dans le miroir me confirma ce que je soupçonnais déjà : mon rouge à lèvres avait parfaitement tenu, mais mes cheveux… Je me demandais comment mon chignon tenait encore. Je les détachai et passai rapidement mes doigts pour les démêler grossièrement.

Enfin, j’enfilai une paire de bottines, songeant encore une fois aux productions de l’Envers. Leurs escarpins et autres chaussures à talons étaient cent fois plus séduisantes. J’espérais pouvoir continuer à en porter de temps à autre.

Tiens. Allais-je habiter ici du coup ?

Oui, c’était plutôt évident… Dommage, j’aimais bien mon manoir, au moins il avait été aménagé en fonction de mes besoins, notamment mon incapacité à m’exposer aux rayons du soleil.

Après avoir poussé un énième soupir, me demandant encore une fois ce que j’étais en train de faire exactement, je sortis de la salle et me dirigeai vers le salon.

Kalderick était assis dans un fauteuil. J’en repérai un autre mais restai immobile.

Moi qui avais toujours le contrôle en général, je n’avais absolument aucune idée du comportement à adopter, ce qui était extrêmement désagréable.

Ma robe lui plaisait. Je l’avais deviné immédiatement en voyant son regard, mais son compliment me le confirma.

N’importe qui nous voyant à cet instant n’aurait jamais deviné ce qu’il se passait réellement. Encore moins qu’il y a même pas une heure, j’étais attachée quelques mètres plus bas.

Son comportement était celui d’un homme poli, galant, séducteur même.

C’était plutôt déstabilisant, j’avoue.

Peut-être cherchait-il à me mettre à l’aise… pour refermer son piège.

Je ne contrôlais rien, j’avais l’impression d’avancer avec un bandeau sur les yeux dans une pièce remplie de lames. Je détestais cette sensation.

N’osant rien dire, je m’assis comme il me le proposait alors qu’il s’installait en face.

Mais avais-je réellement le choix ?

-Alors...quelles sont tes appréhensions vis à vis de ta future nouvelle vie?

Je le fixai quelques instants, surprise.

… Et me surpris moi-même en répondant :

- Je n’ai pas envie de m’effacer.

J’y avais sans doute tellement pensé que c’était sorti tout seul. Mal formulé et sans doute incompréhensible.

Je détournai la tête et tentai d’expliquer :

- Je veux dire… J’ai peur de perdre ma personnalité pour devenir ces esclaves vides, semblable à des objets qu’on a tendance à voir chez certaines personnes…

Etait-ce judicieux de lui faire part de mes peurs ? N’allait-il pas les utiliser contre moi ?

- Je n’ai absolument aucune idée de ce qu’il faut ou ne faut pas faire. Avouais-je. Et je n’aime pas vraiment avancer quelque part sans savoir à quoi m’attendre. Je n’aime pas perdre le contrôle ainsi.

Une pensée me traversa soudainement l'esprit. Je m'engageais. Pour la seconde fois de mon existence.

- Tu ne m'as pas l'air de ce genre d'homme, mais je tiens aussi à préciser que je ne supporte pas la violence gratuite.

Il semblait à l’aise, sirotant son verre, alors que moi, je me tenais droite, assise au bord de mon fauteuil, les mains jointes sur mes genoux, serrées pour ne pas trahir ma nervosité.

D’habitude c’était moi qui mettais mal à l’aise, pas l’inverse, mais la situation m’échappait entièrement et il me faudrait sans doute beaucoup de temps avant de me sentir à l’aise dans ce rôle. Y arriverais-je seulement un jour ?

Ma foi, je savais d’expérience qu’on s’habituait à tout.

Alors que je parlais, je me demandais sérieusement si l’homme-dragon en face m’écoutait, tapotant le verre qu’il s’était servi, comme s’il était impatient ou qu’il s’ennuyait.

Ou peut-être réfléchissait-il.

Il se redressa et prit enfin la parole :

-Si j'avais été ce genre d'homme, je doute que tu serais toujours aussi jolie. Cependant, je dois t'avouer que ça me dégoûte au plus haut point et que je ne ferais montre de violence que si je juge que tu le mérites. Et je te garantis que pour que tu le mérites, il faudra que tu ai fais quelque chose de grave...

Je me doutais bien qu’il ne s’agissait pas d’une brute frappant pour le plaisir. Il ligotait, torturait, mais ne battait pas. Un comportement des plus honorables, que je respectais, dans un sens.

-Pour ce qui est de ta personnalité, ne compte pas la perdre... Si ce devait être le cas, je te remplacerais vite. Je déteste ces coquilles vides. Si je t'ai choisis, c'est parce que je veux justement que tu restes telle que tu es et que j'avais bon espoir pour ça.

Et comment garder ma personnalité si je devais lui obéir ? Ne jamais m’y opposer ? Ne jamais donner mon avis ? Ne jamais être libre ?

Je me demandais quelle conception de l’esclave avait-il…

-Quant à tes responsabilités...je ne vois pas en quoi cela te gène...ça s'apprend...ça se vit. La vie en elle même est faite d'erreur.

Je fronçai les sourcils, toujours soucieuse, croisant et décroisant mes doigts.

- J’aimerais quand même savoir ce que je dois obligatoirement faire, ce qui est formellement interdit, ce qu’il vaudrait mieux éviter sans que ce soit grave non plus, ce qui m’est autorisé… Je ne sais pas ce que tu attends exactement de moi. A part fidélité, obéissance, et tout ce qui va avec, mais ça, c’est un peu à la limite du contrat de mariage… Enfin, à mon époque. Je ne sais pas si les choses ont évolué entre temps et j’avoue que je m’en fiche.

Mon regard fut attiré vers les fenêtres où je pouvais deviner, derrière les grands rideaux, que le soleil se levait.

- J’allais oublier… Vais-je devoir habiter ici ? Je doute qu’on plonge ce château dans le noir toute la journée juste pour moi. Je me trompe ?

Il soupira.

Je me crispai, craignant sa réaction.

Je détestais vraiment cette situation. Impossible de prévoir ce qui allait se passer.

Ce soupir pouvait tout traduire.

Mais ce sourire qui suivit, par contre… Il se leva et se dirigea vers les rideaux.

Je ne pouvais le quitter du regard, comme hypnotisée. J’étais à la merci de cet homme et je ne savais presque rien de lui. Impossible de savoir s’il était content ou s’il avait soupiré d’ennui avant de trouver une idée sadique : m’exposer à la lumière du jour et me regarder brûler.

Mais non, il referma les rideaux à la place, nous plongeant dans le noir avant de revenir s’asseoir.

En tant que vampire, je voyais parfaitement dans cette obscurité, mais je constatai avec surprise que lui aussi.

-Evidemment, il y a beaucoup de règles mais je vais essayer de te les énoncer de manière succincte:
Premièrement, comme tu l'as souligné, tu m'appartiens donc rien de sexuel avec qui que ce soit d'autres que moi. J'ai cru comprendre que c'était quelque chose que tu avais l'habitude de faire avant mais...c'est le passé.

Je baissai les yeux pour cacher mon ennui. Dans un sens, c’était plutôt logique qu’il exige ce genre de chose, mais… J’allais vraiment devoir me contenter d’une personne pour l’éternité ?!

Torturer les gens sera moins agréable… Si je le pourrais toujours…

- En parlant de ça, tu peux continuer de chasser, de traquer et de tuer mais...j'avoue que j'aime beaucoup aussi donc si tu pouvais essayer de m'attendre, j'apprécierais beaucoup...puis je pourrais t'apprendre de nouvelles techniques.

Oh, donc plus de sexe, mais de nouvelles choses en perspective… J’étais curieuse. Et ravie de pouvoir continuer à chasser.

Il était plutôt doué pour faire passer les nouvelles désagréables. Je me demandais ce qu’il faisait dans la vie.

- Pour ce qui est d'habiter ici...ça me paraît logique. On pourra aller chez toi si tu y tiens de temps à autre mais, je préférerais t'avoir sous la main.

Hum… Même quand il dormira ? Un homme-dragon dormait-il seulement ? Peut-être que son temps de sommeil sera mon temps de chasse, mais il devra évoluer dans l’ombre durant la journée. Ou alors avec une esclave totalement couverte pour se protéger des rayons du soleil.

Kalderick se leva et se glissa derrière moi. Je n’aimais pas qu’on se tienne derrière moi, surtout quand j’étais assise et l’autre debout. On pouvait facilement me poignarder ou pire, me décapiter, mais globalement, c’était ce pouvoir qu’il assurait sur moi qui me dérangeait.

Je savais que je devrais m’y habituer, mais on n’effaçait pas des siècles de domination totale ainsi. Je savais parfaitement ce qu’on ressentait à sa place, je savais pourquoi il aimait poser ses mains sur mes épaules, et il ne tarda pas à me donner raison :

-Il est cependant deux choses que j'aimerais que tu comprennes: Tu es MA chose et je suis TON maître. Aussi, il va falloir que tu comprennes qu'il y a certaines règles pour s'adresser à moi...le vouvoiement par exemple.

Je fermai les yeux et laissai échapper un soupir, le sourire aux lèvres.

- Evidemment… J’aurais dû m’en douter immédiatement…

J’aurais exigé la même chose à sa place.

Il était aussi évident que je devrais l’appeler « Maitre ».

Le Maitre donc… Devais-je l’appeler Maitre même dans mes pensées ?! C’était étrange, mais l’appeler par son prénom dans ma tête pourrait me trahir lors d’une réponse spontanée.

C’était tout de même étrange.

L’homme-dragon, donc (à défaut de réussir à l’appeler « Maitre » naturellement), fit doucement glisser ma robe, dénudant mes épaules et une bonne partie de ma poitrine.

-Tout ça, pour ce manquement à tes devoirs, tu va me l'offrir maintenant. Alors lève toi et enlève la... Je te veux nue maintenant.

Ce n’était pas vraiment inattendu. Je savais que je passerais par-là tôt ou tard. Je ne savais pas encore si coucher avec cet homme-dragon serait agréable ou si cela se rapprocherait du devoir conjugal exécuté à contre cœur. La seconde option me parut la plus évidente. Je doutais qu’il me laisse le contrôle, et encore moins quoi que ce soit trainer près de mes crocs.

Il avait raison.
Mes canines étaient aussi tranchantes que des lames de rasoir et je n’avais pas l’habitude de prendre soin de ne pas blesser mes partenaires avec, jusque-là. Je pourrais faire semblant. Après tout, un simple effleurement suffirait… Mais il me semblait trop intelligent pour se laisser berner.

Et dire que je devrais me laisser faire… Quand m’avait-on touchée pour la dernière fois dans ce contexte ?

La réponse était très simple : j’étais humaine et mariée à ce moment-là, et je n’en gardais qu’un souvenir douloureux, humiliant même.

Humiliant. Cela correspondait bien à une punition. C’était donc logique.

Et dire que je me faisais corriger pour une erreur stupide que j’aurais pu éviter avec un peu de bon sens…

Enfin, si mes souvenirs étaient bons, il allait se déshabiller, me palper grossièrement les seins et faire son affaire sans se soucier de moi plus que ça. C’était comme ça que les hommes faisaient, non ?

C’était un mauvais moment à passer. Avais-je le choix ? Non.

J’espérais qu’il ne dure pas trop longtemps alors.

La dernière question à me poser était donc : devais je me déshabiller de façon sensuelle ou simplement obéir sans faire aucun effort.

… Plus il sera excité et plus vite il terminera. La première option était donc la plus appropriée.

Je me levai en délaçant rapidement mon corsage. Lorsque je me retournai, la robe glissa à mes pieds.

Ma culotte la rejoint quelques secondes plus tard et je pris soin, durant cette opération, de bien faire ressortir ma poitrine en la pressant discrètement alors que je me baissai.

Ne restait plus que mes chaussures.

Hum, des bottines lacées étaient beaucoup moins sexy qu’une paire d’escarpins mais je ferais avec.

Je me rassis d’un mouvement souple, félin, et croisai les jambes pour atteindre la première bottine.

Une fois que je m’en fus débarrassée, je décroisai et recroisai mes jambes afin de m’occuper de la seconde.

Alors que je retirai la dernière chose qui me couvrait, je fouillai la pièce du regard à la recherche de l’endroit où il voudrait faire son affaire. Prévoir me rassurait, m’apportait un semblant de contrôle. Nous étions dans un salon, une salle peu appropriée, mais avec un peu d’imagination et d’inconfort, tout était possible. Aucun semblant de contrôle donc.

Je me relevai enfin et me tournai vers lui.

- Satisfait ?

-Moui...ça peut aller...

Il avait dit ça sur un ton neutre, peu convaincu, comme s’il cherchait à me faire plaisir en disant cela.
Je fronçai les sourcils et me crispai, vexée. Il aurait préféré quoi ? Que je chante et je danse en prime ?! Non mais sans blagues !

Ça peut aller…

Mes précédents amants étaient bien moins exigeants que ça ! Et pour cause, ils étaient attachés et torturés. Mais ce n’était qu’un détail.

J’étais séduisante, je savais comment bouger, moi, Monsieur ! Et puis franchement, après avoir été attachée, droguée, et privée de liberté il s’attendait à la prestation du siècle ?! J’en avais tué pour moins que ça !

Je continuais de vociférer mentalement alors qu’il approchait ses lèvres des miennes et m’embrassait longuement.

Je me calmai tout de même peu à peu, surprise par ce baiser. Il n’avait pas peur de se faire mordre ou tout simplement de se couper sur mes crocs. Ou peut-être que ça l’excitait. Ou peut-être qu’il s’agissait d’un test.

Hum, c’était plutôt inconscient de sa part s’il s’agissait d’un test. Je pourrais lui arracher la tête en un dixième de seconde.

…

Je. Pourrais. Lui. Arracher. La. Tête.

…

Je pesai rapidement le pour et le contre, me demandai s’il avait prévu cette éventualité, et finalement me résignai à lui rendre son baiser en prenant soin de ne pas le blesser. Le tuer n'était pas dans mon intérêt.

Mes mains restaient le long de mon corps, ne sachant s’il fallait le toucher ou pas, mais je m’accrochai à ses épaules lorsqu’il me souleva. Un réflexe.

Ainsi installée sur ce bureau, je savais ce qui allait suivre. Il allait ouvrir son pantalon et…

Je frissonnai lorsque ses mains glissèrent sur mes cuisses, remontant lentement.

C’était inattendu. Agréable, mais inattendu.

-Là c'est bien mieux tu ne trouves pas?

Je ne savais pas quoi lui répondre. J’étais intriguée par son comportement. Je n’osais pas lui demander ce qu’il faisait exactement, j’aurais l’air totalement idiote, mais je ne pouvais cacher ma surprise, mon trouble.

Qu’est-ce que je devais faire ? Qu’est-ce que je devais dire ?

Répondre sincèrement ?

Oui, c’était mieux, mais je me demandais sérieusement ce qu’il comptait faire !

- M… Oui… Articulais-je prudemment.

Quelle honte. Je devais avoir l’air d’une vierge qu’on déshabille le soir de son mariage ! Quatre cent ans… Ce n’est pas comme si c’était la première fois ! Ce n’était pas moi ce comportement !

Je détournai le regard en rougissant, brûlant d’envie de lui demander d’arrêter d’agir aussi bizarrement et d’en finir rapidement, que je retrouve enfin quelque chose de connu, sur laquelle j’aurais un minimum de contrôle.

Un nouveau baiser.

Alors que ses mains semblaient avoir leur vie propre, se promenant le long de mon corps au grès de leur volonté, m’arrachant d’agréables frissons, je me décidai à reprendre les choses en main. Après tout, avoir le contrôle pouvait être possible. Il suffisait de prendre des initiatives, l’embrasser, le déshabiller, essayer de le chevaucher même.

Oui, je pouvais le faire !

Mais au même moment, Kalderick s’agenouilla, tenant fermement mes cuisses. Je ne pu m’empêcher de demander, intriguée :

— Qu’est-ce que vous faites ?!

J’étais totalement perdue, incapable de deviner ce qu’il avait en tête jusqu’à ce que sa langue me donne la réponse.

Je laissai échapper un petit cri de surprise, cri qui se termina en gémissement. Mes cuisses se seraient resserrées immédiatement s’il ne les avait pas tenues et les coups de langues suivant m’arrachèrent d’autres gémissements.

Je me penchai en arrière et, une fois la surprise passée, je ne pouvais m’empêcher de me laisser aller au plaisir qu’il me donnait.

C’était la première fois que j’expérimentais ce genre de pratique et je n’aurais jamais cru que ce soit aussi agréable !

Mon bas ventre semblait brûlant, mon visage aussi. Les choses prenaient une tournure totalement inattendue et j’avais toujours l’air d’une parfaite débutante.

J’écartai un peu plus les cuisses, comme pour lui en redemander et croisai son regard avant de détourner le mien immédiatement, gênée qu’il me découvre aussi… inexpérimentée.

Je… devais…reprendre… le…

Un nouveau gémissement me coupa dans ma réflexion. J’avais du mal à penser. Mes mains se crispaient sur mes cuisses, les écartaient alors que je me cambrais, quasiment allongée sur le bureau.

Il fallait que je me reprenne…

Je me cambrai encore plus et plaquai précipitamment une main sur mes lèvres afin d’étouffer un cri de plaisir lorsqu’il introduisit un doigt en moi.

Je fermai les yeux, tentant de me concentrer, mais ne pouvais empêcher le plaisir de me submerger entièrement. Pire encore, tout mon être en redemandait encore… encore…

— Encore…

Et encore plus…

Je mordis mon index, tentant à nouveau d’étouffer mes gémissements, me coupai sur un de mes crocs, régénérai immédiatement, et répétai :
— Encore …

Mais il fallait que… quoi déjà ? Quoi encore ?

— Encore…

Ma voix se faisait suppliante, mais peut-être était-ce parce que j’étais essoufflée à force de gémir et de me tordre de plaisir.

Oui, il n’y avait plus que ça : le plaisir. Je n’avais plus vraiment conscience du lieu où je me trouvais, de la raison pour laquelle je m’y trouvais, et cet homme-dragon agenouillé entre mes cuisses avait des allures de dieu aux vues de ce qu’il me faisait.